Maria DOS SANTOS

Ma petite Maria, quelle tristesse de réaliser que je ne te verrai plus… Je me rappelle de notre rencontre. Un coup de cœur immédiat. Tous les mercredis, j’attendais ta visite, aimait ta bonne humeur, discuter avec toi. Tu as fait partie des premières personnes à qui j’ai annoncé que j’attendais un bébé. Tu as vu Mahé qui avait seulement quelques jours. Nous nous sommes tellement attachés à toi. J’ai pleuré dans tes bras face aux difficultés de la vie, mais tu étais toujours de bons conseils. Toi la femme forte, indépendante, drôle et si généreuse. J’aurais aimé que nos échanges soient plus nombreux, j’aurais aimé que la maladie t’épargne tant de souffrances, j’aurais aimé encore manger des petites pommes de terre en ta compagnie, pendant que Mahé renverse les Kaplas dans ton salon. Maria, sache que tu étais souvent dans mes pensées et que je ne t’oublierai jamais. Tu me disais «Je ne vais quand même pas me plaindre ». Serrer les dents, encaisser, toujours. La vie t’a endurcie, toi qui avait le cœur si tendre. La vie est parfois injuste. Tu vas me manquer ma petite Maria.
Ta petite Anna-Lou